Une mante religieuse sur le désespoir du singe
La Nature nous entoure mais nous n'y prétons plus assez attention.
Cette époque qui se targue d'environnement, de biodiversité, de
développement durable oublie l'essentiel. Nous ne pourrons pas
protéger ce que nous ne voyons plus et que nous ne savons plus nommer.
C'est pour cela que ce blog va présenter des textes simples ( mais pas simplistes )
qui nous rappelle que notre quotidien est entouré de Nature même en ville.
Caryophyllacées-Cerastium arvense. Espèce protégée.
Fleur de printemps normalement.
Parce que j'amuse aussi
Coléoptère-Cerambycidae ( Longicornes !)
Les longicornes, toute une histoire de mangeurs de bois coupé et de charpente.
La larve de celui-ci préfère les chênes frais coupés.
admirez le camouflage !
Profilé comme le concorde, le bac rouge à pointe noire et une encoche noire sur une des primaire ves le dernier quart,
Elle dispose aussi de filet comme chez les hirondelles. C'est un migrateur.
Quelques photos du printemps dernier. Je m'amuse un peu.
Le contraste change la profondeur de l'image.
Je ne sais plus laquelle, Gesse de prés ou Gesse des montagnes, les deux se trouvent en fait sur tout le territoire. Ce sont des Fabacées. La gesse des montagnes a des racines bulbeuses et des feuilles pennées ce qui n'est pas le cas de l'autre. Il faut les avoir entre les mains, c'est pour l'an prochain !
Alors nous appelons bousiers les insectes coprophages qui font de boulettes de cacouna.
A chacun ses moeurs. Ici je lutterais plutôt contre la boulette de crotte de nez voire de fécès.
Enfin bref, après les bousiers d'hiver, le bousier des bois.
Anoplotrupes stercorosus. Il se distingue d'un autre bousier, le géotropus stercoraire par la
présence de 3 carènes ( des gros piquots ) sur le troisième tibia. ( dernière paire de pattes, la plus grosse )
Les antennes font comme des poils à leur extrémités qui ne
contiennent pas onze segments mais moins. En plus des rayures sur les élytres, c'est un bon moyen pour le reconnaitre.
Mais qu'est ce donc qui vient de tomber de ciel
pour me papouiller, me chatouiller, m'effrayer ?
Evidemment, un reportage sur les tourbières serait incomplet sans plantes carnivores.
Voici donc des Droseras. Il s'agit bien d'un genre de la famille des Droséracées. Il existe presque 200
espèces dans le monde. En France, juste 3 dont :
Drosera rontundifofia ( Droséra à feuilles rondes )
Drosera intermédia ici auprès de l'Hypericum.
Drosera anglica ( longifolia) qui est la plus rare et que je n'ai pas pu observer
Intermédia en bouton.
Rotundifolia en plein repas
Inflorescence
Avec les sphaignes, la bruyère des marais et les callunes, un ensemble de plantes contribuent à donner leur aspect âpre et rude aux tourbières.
Il existe les carex comme ce Carex equinata
Les molinies comme cette Molinie bleue qui vaut le détour rien que pour sa couleur sombre pas si courante chez une espèce sauvage :
C'est bien sûr une poacée.
Et le Trichophorum cespitosum qui fait de belles touffes avec de petites massues au sommet des tiges ( Dommage, elles ne sont pas bien visibles ici ).
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